Au programme de ce temps fort culturel : jeux d’acteurs, danses, tambour, percussions corporelles, chant… un concentré artistique énergisant et instructif.
En plus des compétences scéniques, les élèves ont développé l’expressivité et l’esprit critique, les artistes de Difé kako les ayant incités à se saisir des enjeux d’éducation à l’environnement au développement durable (EEDD). Un éveil des consciences particulièrement accentué au moment de la représentation de « Joséphine 2b ».
Ce spectacle chorégraphique dénonce les préjudices sanitaires et environnementaux de la chlordécone, un insecticide longtemps et massivement utilisé dans les bananerais antillaises. Il met aussi en lumière les inégalités et l’histoire des afros-descendants. Le spectacle est captivant car rythmé par les percussions, les danses traditionnelles afro-antillaises et les interactions en créole guyanais.
Les élèves de l’atelier théâtre ont été intégrés au spectacle sans pour autant être dans le secret du dénouement. A un moment clé de la pièce, ils ont déambulé aux côtés des artistes, masqués de leur propre création en papier mâché.
Ravis et encouragés par cette expérience, les élèves poursuivent maintenant les objectifs du projet pédagogique « Imazonia, de la fable aux masques ». A travers un travail fédérateur encadré par Ludivine Oudin, et ponctué par d’autres rencontres artistiques, ils créent une pièce autour des contes et légendes de Guyane. Une restitution sera proposée à la fin de l’année.